L’hippocampe est l’un des hôtes les plus curieux de la nature. Pour cela, il méritait bien une petite place dans la vaste faune du tatouage.
Nageant à la verticale, ce poisson à l’anatomie excentrique évoque le profil du cheval, auquel il fut maintes fois comparé et à qui il doit son nom (en anglais, l’hippocampe se dit seahorse, littéralement « cheval de mer »). Si on ignore encore ses origines, on est certain d’une chose : il continue d’émerveiller les scientifiques par ses comportements remarquables et ses particularités anatomiques.
« Son anatomie bigarrée combine une tête et un cou ressemblant à ceux du cheval », introduit l’encyclopédie Larousse, « un corps enfermé dans une cuirasse comme celui des insectes, une queue préhensile telle celle d'un singe, des yeux orientables comme ceux du caméléon et, enfin, une poche sur le ventre ressemblant à la poche marsupiale de la femelle du kangourou ». Difficile, pour les tatoueurs, de ne pas s’emparer d’une telle bestiole !
Géant ou nain, jaune ou rayé, dragon de mer phylloptère ou feuillu : il existe autant d’espèces d’hippocampes que de possibilités de tattoos ! Sur les peaux, le poisson est généralement reproduit à échelle sur un coin du bras. Comme tout ambassadeur de la mer, il se prête au style polynésien, mais s’intègre parfaitement aux écoles du réalisme, du néo-traditionnel ou du minimalisme.
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