Certain·es tatoué·es se plaisent à défier la mort. Notre salon de tatouage à Nancy vous parle de la Faucheuse dans le tattoo…
Le squelette maniant la faux est l’allégorie de la mort la plus connue et répandue. D’origine incertaine, les danses macabres, fresques recouvrant les murs des cimetières ou des églises, apparaissent au Moyen-Âge, mais leur datation demeure imprécise. La première représentation datée de la mort par le squelette se trouve à Pise en 1360.
Le squelette manifeste la forme matérielle ultime. Il est le devenir physique de tout être. En outre, il n’a pas d’identité car il bannit les frontières individuelles. Il dépasse les clivages sociaux, sexuels et raciaux pour ne plus être que l’essence – physique – de l’être humain.
L’objet que l’on prête à la mort pour lui permettre d’accomplir son œuvre est la faux. Ce n’est qu’à partir du 15ème siècle que la faux est attribuée au squelette dans l’allégorie de la mort. On pense, à ce sujet, à Cronos, incarnant le Temps dévorant ses enfants et dont l’attribut, outre la balance, est la faucille. Le passage de la faucille (à manche court) à la faux (à manche long) traduit l’évolution des outils agricoles. En tatouage comme ailleurs, la faux personnifie la coupe franche, implacable et purificatrice. À la fois symbole de vie et de mort, elle permet la moisson et donc accroit la vie, mais elle institue aussi la mort en tranchant ras.
À Nancy, le 14 rue Gustave Simon n’est ni l’adresse du cimetière, ni celle des pompes funèbres, mais bien l’endroit où vous accueillent nos tatoueurs. Pour votre tattoo, retrouvez-vous du lundi au samedi de 11h à 19h ou contactez-nous :